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Les premières années
Claude Henri Schmitt naît en 1935 dans un village mosellan de la région de St Avold tout près de la frontière allemande. Il est le fils cadet de Mathilde Schmitt (née Klein) et de Joseph Schmitt, employé de la SNCF. Sa langue maternelle est le francique mosellan, un dialecte allemand communément appelé « le platt ».
En 1940, fuyant l’occupation allemande, la famille Schmitt s’exile durant six mois à Poitiers. De retour en Moselle, Claude passe quatre ans à l’école allemande. Un de ses bulletins mentionne qu’il est « bon élève, excellent dessinateur » („guter Schüler, trefflicher Zeichner“).
Après la Libération, il suit un apprentissage accéléré de la langue française et entre en 1947 au Lycée Fabert à Metz où il reçoit sept années de formation qui changeront le cours de sa vie. C’est à cette époque qu’il découvre les grands peintres et commence à se passionner pour l’art.
Les années de jeunesse
Après le bac, Claude entame des études d’allemand à l’Université de Nancy qu’il finance comme instituteur remplaçant tout en démarrant une activité d’artiste peintre.
En 1956, il fait un premier périple en Scandinavie qui lui fait l’effet d’un choc esthétique et émotionnel. Rappelé en France pour effectuer son service militaire, il est aussitôt envoyé en Algérie où il passe 27 mois en pleine Guerre d’indépendance algérienne. De cette expérience, il ne dira presque rien mais tout laisse à penser qu’elle l’ébranle profondément.
En 1959, il retourne au Danemark où il épouse l’artiste danoise Maria Raagaard. Quelques mois plus tard, le couple se sépare et Claude revient en France.
A partir de 1960, il reprend ses études à l’Université de Nancy, exerce comme instituteur dans plusieurs communes de Moselle et renoue avec la pratique quotidienne de la peinture. Il obtient le CAPES d’allemand en 1966, puis exerce trois ans comme professeur à St Avold.
Les années de maturité
En 1969, Claude remet le cap sur la Suède pour rejoindre Ylva Andersson, une étudiante suédoise rencontrée deux années plus tôt dans une auberge de jeunesse du Bohuslän. Il obtient un poste de lecteur de français à l’Université de Stockholm et se marie avec la femme de sa vie. Le couple s’installe alors pour cinq ans dans la capitale suédoise. Claude expose pour la première fois sous le nom de CHS dans une galerie de Stockholm.
En 1974, le couple retourne en France et s’établit trois ans plus tard dans les Vosges à Mirecourt où Claude est nommé professeur de collège. C’est dans cet endroit tranquille et retiré que CHS donne finalement toute la mesure de sa créativité et réalise l’essentiel de son œuvre. Il y fait également la connaissance de l’architecte Nicolas Normier avec lequel il réalise plusieurs projets, notamment deux fresques pour une école et un hôpital.
En juin 2021, il décède des suites d’une longue maladie.